Son parcours
Elle fait une année académique à l’université de Heidelberg (Allemagne) en 1978. Puis elle obtient son Philosophiæ doctor (doctorat en philosophie) en 1984 à l’université de Yale, grâce à sa thèse “Sujets du désir : Réflexions hégéliennes au vingtième siècle en France”. Suite à ça elle enseigne dans diverses universités comme à l’université privée Wesleyenne (dans le Connecticut), à l'université George Washington (à Washington DC) et à l’université Johns Hopkins (dans le Maryland). Aujourd’hui, elle est professeur à l’université de Californie à Berkeley, mais aussi titulaire de dans les départements de rhétorique et de littérature comparée. Elle enseigne aussi à la European Graduate School de Saas-Fee (en Suisse).
Ses sujets de travail
Son sujet de travail est principalement sur le genre, les queers et la théorie queer. Elle publie en 1990 aux États-Unis son ouvrage majeur, Trouble dans le genre; Le féminisme et la subversion de l’identité. Il est publié en France en 2005. Sa théorisation de la « performativité du genre », à partir de la théorie austinienne des actes de langage, du french feminism et de la déconstruction, a constitué un apport majeur dans le champ des études féministes et queer. Ses travaux qui remettent en cause les questions de genre et de sexe “traditionnelles” ont entraîné beaucoup de débats sur l’enseignement du genre, l’homoparentalité et la dépathologisation de la transidentité. Le pape Benoît XVI a aussi du abordé ce sujet suite à ça. Ces travaux sont reconnus par énormément de personnes comme des universitaires, des militants politiques ou des féministes. Mais elle est aussi énormément critiquée par d’autres féministes.
Judith Butler travaille aussi sur d’autres sujets comme la guerre, le deuil, et les réfugiés. Elle n’hésitera pas à critiquer la politique étrangère du gouvernement américains suite aux attentats du 11 septembre 2001, et elle intervient aussi sur hides questions politiques comme les droits des homosexuels et le conflit israélo-palestinien.